Lorsque je préparais ce film, voici les éléments que j’avais compilés pour me fondre dans les légendes. Certaines sources sont citées, d’autres non. Par oubli. A l’époque je me fichais pas mal des droits d’auteurs. Pardon à tous ceux qui sont pillés ici, c’est pour la bonne cause : le BLUES.

« CROSSROADS » est un film musical basé sur les légendes du guitariste noir Robert Johnson, mort mystérieusement en 1938. Il y est question d’un PACTE AVEC LE DIABLE. Une nuit, à la croisée des chemins, un homme force le destin et vend son âme au Diable en échange de la gloire. La renommée arrive vite, mais elle comporte une malédiction. Robert Johnson meurt peu après l’enregistrement de 29 chansons. La légende dit qu’il existerait un trentième morceau. Celui qui le trouvera deviendra immensément riche et libèrera Johnson de son pacte.

Robert « Bud » Johnson est un homonyme du Bluesman célèbre. Il est blanc, vit dans le Missouri et poursuit un rêve étrange : être celui qui trouvera le trentième morceau. Tourné dans le Delta du Blues, entre Memphis et Greenwood dans le Mississipi, CROSSROADS raconte le périple de Robert « Bud » Johnson sur les vieilles routes abandonnées et les champs de coton.

Vingt cinq clips musicaux filmés à deux caméras font voir et entendre le Blues des origines, acoustique ou électrique. La légende du « Crossroads » où Robert Johnson aurait vendu son âme au Diable est traitée lors de séquences de reconstitution où « Bud » Johnson rencontre des émissaires du Diable qui tentent à plusieurs reprises de l’empêcher de continuer sa quête.
Robert Johnson n’est pas seulement un guitariste mythique du Blues avec ses 29 morceaux enregistrés en deux jours. Les légendes sur sa vie et sa disparition sont connues de nombreux guitaristes. A tel point qu’il existerait trois tombes connues du Bluesman. Jamais aucun noir, mort dans les années 30 n’eut une telle renommée et un tel destin.

John Doe